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The "Fat Tax:" How Designers Shame Plus-Sized People Through Increased Prices by Chanelle Taylor Translated by Juliette Jordan

Image credit: https://www.weareteachers.com/plus-size-teacher-fashion/

Plus-sized individuals are constantly criticized and scrutinized for their very existence, a problem that still exists today despite the rise in body positivity/acceptance. They are shamed for their size and made to feel like they are less-than. Upon researching about the “fat tax” for this article, I noticed an overwhelming amount of outright “fat shaming” and hatred towards plus-sized individuals. This surprised me because it feels as though society has moved towards acceptance of all bodies; however, the “fat tax” proves the opposite to be true. For those of you who don’t know, the fat tax is "the differences in cost just for the plus-sized consumer" (https://www.businessinsider.com/fat-tax-examples-clothing-fashion-flying-bikes-furniture-coffin-2019-6#:~:text=The%20%22fat%20tax%22%20is%20a,and%20%2419.99%20for%20plus%20sizes). The “fat tax” stretches farther than just fashion to items like food, plane tickets, furniture, and more, but I wanted to focus on the effects of the tax in regard to clothing.

Under the “fat tax,” plus-sized people are forced to pay more for the same garment as those who are not plus-sized. Only plus-sized individuals are affected by these increases, which is isolating and can cause them to feel less “normal.” Some designers have used the excuse of needing more fabric for larger clothes to justify their higher prices; however, if that were the case, then the same should be extended to clothing not made for plus-size people. Following this idea, Size 0 clothing would be cheaper than size 10 clothing, which would further the discrimination. Just as size 8 individuals don’t want to feel penalized for not being a size 2, size 30 individuals don’t want to be shamed for not being a size 4. And forcing people to pay more for a larger size can feel like punishment.

Image from Pixabay

While reading more about the “fat tax,” I noticed people using the excuse that if some choose to be the size they are, then they should have to choose to pay extra for their clothing. The argument that plus-size individuals choose to remain the size they are, that it’s their fault, is outdated and unfair. As proven, some plus-sized individuals cannot lose weight; sometimes it’s genetic and other times it’s just difficult. Furthermore, even if someone is choosing to remain plus-size because they are comfortable in their skin, they should not be forced to pay more for their clothing. The bigger issue is the misconceptions of plus-size individuals and the lack of compassion towards others. Instead of criticizing and calling plus-size people “lazy,” people should work towards acceptance and understanding.

         However, the “fat tax” is only a piece of the pie; the overall idea that plus-sized individuals should be put in a separate category and made to feel different is the real problem. Instead of separating the two, why not just expand the sizes available all together? Companies like Girlfriend CollectiveHackwith Design HouseUniversal Standardand more have put in the necessary work to include larger sizes in their overall selection rather than separate them from the bunch. Some could argue that if that’s the case we should get rid of petite and tall sections as well, but I don’t think it’s the same. I shop in the petite section because I’m 5’2, which limits my choices for dresses and pants, but I don’t feel marginalized because of this. I can still buy certain tops and skirts, which is something plus-size individuals don’t have the privilege to do. Furthermore, this article suggests that problems like the “fat tax” would not occur if there were more diverse employees working behind the scenes. A more diverse staff as well as an expansion of sizes will help combat the issue of the “fat tax” and bring us closer to a more inclusive fashion industry.

         I would like to leave you with this video where two plus-size women discuss both sides of this argument and why they believe the “fat tax” is detrimental/positive to the fashion industry. I hope that in watching you can better understand the perspective of plus-sized individuals and why it’s important that the fashion industry works towards more inclusive practices.

La “Taxe sur les Gros” : Comment les Designers Humilient les Personnes de Forte Corpulence en Augmentant les Prix, par Chanelle Taylor

Traduit par Juliette Jordan

Crédit photo : https://www.weareteachers.com/plus-size-teacher-fashion/

Les personnes de forte corpulence sont constamment critiquées et passées au crible en raison de leur existence même, un problème qui persiste encore aujourd'hui malgré la popularité croissante de la positivité et de l'acceptation du corps. On leur fait honte pour leur taille et on leur donne l'impression qu'elles sont inférieures. En faisant des recherches sur la “taxe sur les gros” pour cet article, j'ai remarqué qu'il y avait énormément de honte et de haine à l'égard des personnes de forte corpulence. Cela m'a surprise, car j'ai l'impression que la société a évolué vers l'acceptation de tous les corps ; or, la “taxe sur les gros” prouve que c'est le contraire qui se produit. Pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, la taxe sur les gros est "la différence de coût pour les consommateurs de grande taille" ( https://www.businessinsider.com/fat-tax-examples-clothing-fashion-flying-bikes-furniture-coffin-2019-6#:~:text=The%2022fat%20tax%22%20is%20a,and%20%2419.99%20for%20plus20sizes ). La “taxe sur les gros” ne se limite pas à la mode et s'applique à des produits tels que la nourriture, les billets d'avion, le mobilier et bien d'autres choses encore, mais je voulais me concentrer sur les effets de la taxe en ce qui concerne les vêtements.

Dans le cadre de la “taxe sur les gros”, les personnes de forte corpulence sont obligées de payer plus cher pour le même vêtement que les personnes qui ne le sont pas. Seules les personnes de grande taille sont touchées par ces augmentations, ce qui les isole et peut les amener à se sentir moins “normales”. Certains créateurs ont utilisé l'excuse de la nécessité de recourir à plus de tissu pour les vêtements de grande taille afin de justifier leurs prix plus élevés ; cependant, si c'était le cas, il faudrait étendre cette règle aux vêtements qui ne sont pas destinés aux personnes de grande taille. Si l'on suit cette idée, les vêtements de la taille 32 seraient moins chers que ceux de la taille 42, ce qui accentuerait la discrimination. Tout comme les personnes faisant une taille 40 ne veulent pas se sentir pénalisées parce qu'elles ne font pas une taille 32, les personnes faisant une taille 62 ne veulent pas être humiliées parce qu'elles ne font pas une taille 36. Et le fait d'obliger les gens à payer plus cher pour une taille plus grande peut être ressenti comme une punition.


Image tirée de Pixabay

En lisant des articles sur la “taxe sur les gros”, j'ai remarqué que des personnes utilisaient l'excuse selon laquelle si certains choisissent de faire la taille qu'ils font, ils devraient alors choisir de payer un supplément pour leurs vêtements. L'argument selon lequel les personnes de forte corpulence choisissent de rester à leur taille, et que c'est leur faute, est dépassé et injuste. Comme cela a été prouvé, certaines personnes de forte corpulence ne peuvent pas perdre de poids ; parfois c'est génétique, parfois c'est simplement difficile. En outre, même si une personne choisit de rester corpulente parce qu'elle se sent bien dans sa peau, elle ne devrait pas être obligée de payer plus cher ses vêtements. Le problème le plus important est l'idée fausse que l'on se fait des personnes de grande taille et le manque de compassion à l'égard des autres. Au lieu de critiquer et de traiter les personnes de grande taille de “paresseuses”, les gens devraient s'efforcer de les accepter et de les comprendre.

Cependant, la “taxe sur les gros” n'est qu'une partie du problème ; l'idée générale selon laquelle les personnes de grande taille devraient être placées dans une catégorie à part et se sentir différentes est le véritable problème. Au lieu de séparer les personnes, pourquoi ne pas tout simplement élargir les tailles disponibles ? Des entreprises comme Girlfriend Collective, Hackwith Design House, Universal Standard et bien d'autres ont fait le nécessaire pour inclure les grandes tailles dans leur sélection globale plutôt que de les séparer du lot. Certains pourraient dire que si c'est le cas, nous devrions également nous débarrasser des sections Petite et Tall, mais je ne pense pas que ce soit la même chose. Je fais mes courses dans la section “petite” parce que je mesure 1m58, ce qui limite mes choix de robes et de pantalons, mais je ne me sens pas marginalisée pour autant. Je peux toujours acheter certains hauts et certaines jupes, ce que les personnes de grande taille n'ont pas le privilège de faire. En outre, cet article suggère que des problèmes tels que la “taxe sur les gros” ne se produiraient pas s'il y avait plus d'employés diversifiés travaillant dans les coulisses. Un personnel plus diversifié ainsi qu'un élargissement des tailles aideront à combattre le problème de la “taxe sur les gros” et nous rapprocheront d'une industrie de la mode plus inclusive.

Je voudrais vous laisser avec cette vidéo dans laquelle deux femmes de grande taille discutent de cette question et expliquent pourquoi elles pensent que la “taxe sur les gros” est préjudiciable/positive pour l'industrie de la mode. J'espère qu'en regardant vous pourrez mieux comprendre le point de vue des personnes de grande taille et pourquoi il est important que l'industrie de la mode travaille vers des pratiques plus inclusives.