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How to Dress Ethically by Kirese Narinesingh Translated by Juliette Jordan

Photo Igor Spasic

Is this another trap of capitalism that we find ourselves in, where our very clothing represents unsustainability and consumerist excess? The fashion industry is now the second most polluting industry in the world, thanks to its rapid-fire scale of production and its enormous amount of waste. “Fast fashion” is the new name of the trade, appropriately deemed, by dint of how quickly it is to fall prey to the cycle of buying and discarding an article of clothing. Even worse, considering that 70% of the clothing sold in France comes from South East Asia, where labor costs are low, the working conditions of laborers are inhumane.  

 

Our ethical responsibility can push us to criticize it, but action is required on an individual and corporate scale. The problem begins with the model of “fast fashion.” Easily disposable clothing is seen as more cost-effective, because it is financially affordable. But this is the greatest trick of fashion: it’s made to be discarded. We are investing in temporally compromised objects instead of durable ones because it’s just easier. 20% of global wastewater is produced by the fashion industry and 2000 gallons of water are used to make one pair of jeans. Statistics don’t reveal the big picture. They are realities condensed in figures – disposable and invisible, like a pair of jeans thrown away after a few wears.  

 

Photo Eva Rinaldi

So how can we dress ethically?  

 

Fibers

Choose clothing made of fibers that have a minimal environmental impact. These include organic cotton, linen, hemp, alpaca and silk, among many others. Cotton, on the other hand, is one of the most unethically produced fabrics; it relies heavily on chemicals. Organic cotton is therefore the sustainable alternative. Animal based fibers, however, like wool and silk may not be seen as ethical when it comes to the treatment of animals. Therefore, synthetic fibers are used, though this is made from chemicals and release microplastics. What we learn from this is that there is no perfect option – every fabric has its own pros and cons.  

 

 Recycle

 

What better way to combat fast fashion than through this innovation? Recycling sees the value in already used clothing and extends the time-value of the product by passing on garments to another consumer. However, not many clothes that are donated to shops actually get worn again. That’s why recycling technologies are important: Nike, for instance, has a program in which they use worn-out athletic shoes to create playgrounds and courts.  

 

Where you shop matters

 

Think about patronizing companies that focus on sustainable practices, like Guess, which has a wardrobe recycling scheme. There are also ethical fashion brands like Lucy & Yak, which pays their workers four times the state minimum wage, Pangaia, which uses bio-based fibers, or Mother of Pearl, whose creative director, Amy Powney, suggests that we consider where the company produces their clothing, and “whether they pay workers a living wage.” Levi’s is another company that puts this into practice: the brand shares its sustainable practices publicly which includes reducing the amount of water used to produce a pair of jeans.  

Comment S'Habiller de Manière Ethique, par Kirese Narinesingh

Photo : Igor Spasic

S'agit-il d'un autre piège du capitalisme dans lequel nous nous trouvons, où nos vêtements eux-mêmes représentent la non-durabilité et l'excès consumériste ? L'industrie de la mode est aujourd'hui la deuxième industrie la plus polluante au monde, en raison de la rapidité de sa production et de l'énorme quantité de déchets qu'elle génère. La “fast fashion” est le nouveau nom du métier, à juste titre, tant il est rapide de tomber dans le cycle d'achat et de mise au rebut d'un vêtement. Pire encore, quand on sait que 70% des vêtements vendus en France proviennent d'Asie du Sud-Est, où le coût de la main d'œuvre est faible et où les conditions de travail des ouvriers sont inhumaines, on se dit qu'il y a de quoi s'inquiéter.

Notre responsabilité éthique peut nous pousser à critiquer cette situation, mais il faut agir à l'échelle des individus et des entreprises. Le problème commence avec le modèle de la “fast fashion”. Les vêtements facilement jetables sont considérés comme plus rentables, parce qu'ils sont financièrement abordables. Mais c'est là la plus grande ruse de la mode : elle est faite pour être jetée. Nous investissons dans des objets à durée de vie limitée plutôt que dans des objets durables parce que c'est tout simplement plus facile. 20 % des eaux usées mondiales sont produites par l'industrie de la mode et 7570 litres d'eau sont utilisés pour fabriquer une paire de jeans. Les statistiques ne révèlent pas la situation dans son ensemble. Ce sont des réalités condensées en chiffres : jetables et invisibles, comme une paire de jeans jetée après avoir été portée quelques fois.


Photo : Eva Rinaldi

Alors, comment s'habiller de façon éthique ?

Les fibres

Choisissez des vêtements fabriqués à partir de fibres ayant un impact minimal sur l'environnement. Elles comprennent le coton biologique, le lin, le chanvre, l'alpaga et la soie, pour n'en citer que quelques-unes. Le coton, quant à lui, est l'un des tissus les moins éthiques, car il fait largement appel à des produits chimiques. Le coton biologique est donc l'alternative durable. Les fibres d'origine animale, comme la laine et la soie, ne sont pas considérées comme éthiques en ce qui concerne le traitement des animaux. C'est pourquoi les fibres synthétiques sont utilisées, bien qu'elles soient fabriquées à partir de produits chimiques et qu'elles libèrent des microplastiques. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il n'existe pas d'option parfaite : chaque tissu a ses avantages et ses inconvénients.

Le recyclage

Quelle meilleure façon de lutter contre la fast fashion que cette innovation ? Le recyclage reconnaît la valeur des vêtements déjà utilisés et prolonge la durée de vie du produit en transmettant les vêtements à un autre consommateur. Cependant, peu de vêtements donnés aux magasins sont effectivement portés à nouveau. C'est pourquoi les technologies de recyclage sont importantes : Nike, par exemple, a mis en place un programme dans le cadre duquel les chaussures de sport usagées sont utilisées pour créer des terrains de jeu et des courts.

L'endroit où vous faites vos achats compte

Pensez à fréquenter des enseignes qui privilégient les pratiques durables, comme Guess, qui a mis en place un système de recyclage des vêtements. Il existe également des marques de mode éthique comme Lucy & Yak, qui paie ses travailleurs quatre fois le salaire minimum de l'État, Pangaia, qui utilise des fibres biosourcées, ou Mother of Pearl, dont la directrice de la création, Amy Powney, suggère que nous tenions compte de l'endroit où l'entreprise produit ses vêtements et que nous nous demandions "s'ils paient les travailleurs un salaire décent". Levi's est une autre entreprise qui met cela en pratique : la marque partage publiquement ses pratiques durables, qui incluent la réduction de la quantité d'eau utilisée pour produire une paire de jeans.