Our frames of mind- where forgiveness is concerned- are usually pretty fixed. We can believe with every fibre of our being that the other person in question is wrong and doesn’t deserve to be given the time of day. At first, taking that stance may feel like empowerment and it might feel as if we have the upper hand in the situation. It’s self-preservation, and we often shut down the possibility of forgiving somebody because we may think that letting somebody back into our lives would jeopardize our integrity.

Of course, there are definitely circumstances in which no one would expect you to forgive someone who has caused you serious emotional or physical harm. Whatever the reason, undeniably forgiveness sometimes does not feel like an option. I am only talking about certain times in which it is an option, yet we feel ourselves resisting it.

Yet, empowerment can be found in forgiveness. I think sometimes, the secret to letting go and moving on is very much rooted in forgiving whoever has given you grief.

The reason? It’s more about you than it is about them. When you think about it that way, you stop dwelling on what they actually did and start thinking about how the situation made you feel. How the situation is continuing to make you feel, and will, for as long as you let it. It’s then up to you to release yourself from these feelings. Are these feelings adding anything positive to your life, or are they just keeping you down? When you allow yourself to entertain the possibility of forgiveness, you quickly begin to see that the power is in your hands.

I cannot stress enough the importance of recognizing and talking out these residual feelings until they don’t hurt so much anymore. This is step one, and the most vital stage. Communicating these feelings is absolutely essential for your mental well-being. It’s even better if you can actually talk about your feelings with the very person/people you want to be able to forgive. In doing so you are exorcising the very real emotions tied to the situation. You are eliminating the very barrier to forgiveness - hurt.

As this hurt eases, you can really begin to examine your beliefs about forgiveness. What benefit is there to holding onto this situation for you? Instead of fixating on it, you could be growing from it. Reflection is key- nobody said you had to forget! What has this situation taught you about yourself? I’m not saying you need to welcome these people/this person back into your life with open arms, of course. You are always better moving on from people who don’t make you feel like the best version of yourself or take you completely for granted. With toxic relationships, a big part of moving on comes from the realization that the nature of the relationship is unhealthy. Forgiveness is never mandatory.  It does come in many forms though, meaning different things to different people. However, one thing remains constant. It is a healing thing, and it’s always up to you.

I think it’s a good idea to make amends in situations where only good things can come from doing so. If you know deep down that the situation is affecting you more than you would like it to. If you want to clear up some headspace and clear the air with somebody, in order to release them or to rekindle. If moving on is the goal, nothing is more freeing than talking feelings out of your system and being able to focus on other things as a result. In the words of Mahatma Gandhi, “Forgiveness is the attribute of the strong.”

That’s why I refer to forgiveness as an art form. It’s a skill, most definitely. It can be extremely therapeutic and will present you with a new lease of life. At the very least, a changed perspective on it. In realising that the brush is in your hands, you can paint over the pain of the past and create a brand new, beautiful picture. Then, you can stand back and proudly take in the view.

L’art du pardon Par Lucy Cowen Traduit par Evan Swanson

D’habitude, nos états d’esprit — quand il s’agit du pardon — sont plutôt fixés. Nous pouvons croire avec chaque fibre de nos êtres que l’autre personne en question ne mérite pas notre attention. D’abord, prendre cette position peut nous sembler un acte de la responsabilisation et même nous fait croire avoir le dessus dans la situation. C’est l’instinct de conservation, et nous rejetons souvent la possibilité de pardonner à quelqu’un parce que nous pourrions croire que laisser revenir cette personne dans nos vies mettrait en péril notre intégrité. 

Certes, il y a toujours des circonstances où personne ne s’attend à ce que vous pardonniez à quelqu’un les graves dommages émotionnels ou physiques qu’il vous a causés. Quelle que soit la raison, il est indéniable que le pardon ne paraît pas toujours possible. Je ne parle que de certains moments où il est possible, mais nous nous sentons y résister. 

Néanmoins, la responsabilisation peut être trouvée dans le pardon. Je crois que parfois, le secret de laisser tomber et passer à autre chose est profondément enraciné dans le pardon à celui qui vous a blessé. 

La raison ? Il s’agit plus de vous que de lui. Quand vous y pensez de cette façon, vous arrêtez de vous attarder sur ce qu’il a vraiment fait et commencez à penser à ce que la situation vous a fait ressentir. Ce que la situation continue et continuera de vous faire et ressentir, aussi longtemps que vous le laisserez. C’est alors à vous de vous relâcher de ces sentiments. Ces sentiments ajoutent-ils quelque chose de positif à votre vie, ou est-ce qu’ils vous piègent ? Lorsque vous vous permettez d’envisager la possibilité du pardon, vous commencez rapidement à voir que le pouvoir reste avec vous. 

Je ne saurais trop insister sur l’importance de reconnaître et de parler de ces sentiments résiduels jusqu’à ce qu’ils ne soient plus aussi douloureux. C’est la première étape, et l’étape la plus vitale. Parler de ces sentiments est absolument essentiel pour votre bien-être mental. Il est encore mieux si vous pouvez parler de vos sentiments avec la personne même que vous voulez pouvoir pardonner. Vous vous débarrassez ainsi des émotions très réelles qui se lient à la situation. Vous éliminez la barrière même au pardon — la douleur. 

Alors que cette douleur s’atténue, vous pouvez vraiment commencer à examiner vos opinions sur le pardon. Est-ce bénéfique pour vous de vous accrocher à cette situation ? Plutôt de vous y attarder, vous pourriez en sortir. La réflexion est la clé — personne n’a dit qu’il fallait l’oublier ! Qu’est-ce que cette situation vous a appris sur vous-même ? Je ne dis pas que vous devez accueillir cette personne dans votre vie à bras ouverts, bien sûr. Vous feriez toujours mieux de laisser tomber les personnes qui ne vous font pas sentir comme la meilleure version de vous-même ou qui ne vous prennent pas complètement pour acquis. Avec les relations néfastes, une grande partie de passer à autre chose vient de la prise de conscience que la nature de la relation est malsaine. Le pardon n’est jamais obligatoire. Il prend cependant de nombreuses formes, ce qui signifie des choses différentes pour différentes personnes. Pourtant, quelque chose est constante. C’est quelque chose qui guérit, et cela dépend toujours de vous. 

Je pense qu’il est une bonne idée de se racheter dans des situations où seules de bonnes choses peuvent en découler. Si vous savez au fond que la situation vous affecte plus que vous ne le souhaiteriez. Si vous voulez dégager un peu d’espace libre et calmer le jeu avec quelqu’un, afin de vous en libérer ou raviver. Si le but est de passer à autre chose, rien n’est plus libérateur que de parler des sentiments de votre cœur et de pouvoir se concentrer sur d’autres choses en conséquence. Selon les mots de Mahatma Gandhi, « le pardon est l’attribut de la force ». 

C’est pourquoi je considère le pardon comme une forme d’art. C’est une compétence, certainement. Cela peut être extrêmement thérapeutique et vous offrira une nouvelle vie. Au moins, une perspective modifiée à ce sujet. En se rendant compte que le pinceau est entre vos mains, vous pouvez peindre sur la douleur du passé et créer une toute nouvelle et belle image. Ensuite, vous pouvez prendre du recul et admirer fièrement la vue.