VOL•UP•2

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Meet 50 SHADES OF NUDE Cover winner Ady Del Valle Translated by Jordan Riviere

Self-portrait

What made you decide to join Volup2 Magazine's 50 SHADES OF NUDE campaign?

What made me decide to do the 50 shades of nude campaign honestly the concept itself. It’s a moment and chance to be able to express yourself freely as we are in the skin and body we are in at the moment without the gimmicks or extras just you as you are.

What tips do you have to feel good in the skin you are in?

I don’t have tips for that, everyone’s self-loving journey is different, everyone’s insecurities are different. For me is to make sure that I learn to love these insecurities little by little every day, but also loving my body as it is right now. Look in the mirror, compliment yourself, practice self-care and surround yourself with people that love you for you.

Have you experienced discrimination when posting images on social media? If so why do you think that is?

Yes, I have Experienced discrimination when posting images of myself online every day. People especially those that are insecure with themselves will have the most to say about someone who has learned to love themselves and not afraid to show the world. They are not used to seeing fat bodies, curvy bodies existing, and taking up space that and showing the world that we are worthy and can post and exist like everyone else.

What are some of your thoughts on how mainstream media covers bodies outside of preconceived norms?

My thoughts on how media covers bodies, it’s still has a long way to go, because it’s not them tokenizing plus bodied, they are either putting out to the world how much weight a plus celebrity lost or how better they look. There’s still these moments that media put out there that can be toxic and dismissive, it’s a chance for it to be a positive moment.

What are some ways you use to combat prejudice through imagery?

Ways I combat prejudice is by not caring what anyone has to say or think about me or my images anymore. It’s existing and pushing the envelope on what’s society thinks fat people shouldn’t do, or shouldn’t wear I just do it.  There are no boundaries only ones are the ones society has put in our heads through media, magazines, and Tv. For me, as an individual, I choose to break that cycle.

What are excited about today?

I’m excited for the future, opportunities to be able to be representation in fashion and media. I’m excited to just be apart of the shift we are all trying to do in the industry but in the world.

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Rencontrez le gagnant en couverture de 50 SHADES OF NUDE : Ady Del Valle -Traduit par Jordan Riviere

Auto-portrait

Qu'est-ce qui vous a décidé à rejoindre la campagne 50 SHADES OF NUDE du magazine Volup2 ?

Ce qui m'a décidé à faire la campagne 50 Shades of Nude honnêtement, c'est le concept lui-même. C'est un moment et une chance de pouvoir s'exprimer librement tel que nous sommes dans la peau et le corps dans lesquels nous sommes à l'heure actuelle, sans les gadgets ou les extras, juste vous tel que vous êtes.

Quels conseils avez-vous pour vous sentir bien dans votre peau ?

Je n'ai pas de conseils pour cela, le parcours d'amour-propre de chacun est différent, les insécurités de chacun sont différentes. Pour moi, il s'agit de faire en sorte d'apprendre à aimer ces insécurités petit à petit, tous les jours, mais aussi à aimer mon corps tel qu'il est en ce moment. Regardez-vous dans le miroir, complimentez-vous, prenez soin de vous et entourez-vous de personnes qui vous aiment pour vous.

Avez-vous été victime de discrimination lors de la publication d'images sur les médias sociaux ? Si c'est le cas, pourquoi pensez-vous que c'est le cas ?

Oui, j'ai été victime de discrimination en postant chaque jour des images de moi en ligne. Les gens, surtout ceux qui ne sont pas sûrs d'eux, auront le plus à dire sur quelqu'un qui a appris à s'aimer et à ne pas avoir peur de le montrer au monde. Ils n'ont pas l'habitude de voir des corps gros, des corps ronds exister, et de prendre de la place pour cela et montrer au monde que nous sommes dignes et que nous pouvons publier et exister comme tout le monde.

Que pensez-vous de la façon dont les médias grand public couvrent les corps qui sont en dehors des normes préconçues ?

Ma réflexion sur la façon dont les médias présentent les corps : il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, parce que ce ne sont pas des corps symboliques, ils montrent au monde entier le poids perdu par une célébrité ou son apparence. Il y a encore ces moments où les médias diffusent des informations qui peuvent être toxiques et méprisantes, ce sont là des occasions d'être positifs.

Quels sont les moyens que vous utilisez pour combattre les préjudices par l'image ?

Pour combattre les préjudices, je ne me soucie plus de ce que les gens ont à dire ou à penser de moi ou de mes images. Il s'agit d'exister et de repousser les limites de ce que la société pense que les gros ne devraient pas faire, ou ne devraient pas porter. Je le fais tout simplement. Il n'y a pas de limites, seulement celles que la société nous a mises dans la tête par le biais des médias, des magazines et de la télévision. Pour moi, en tant qu'individu, je choisis de briser ce cycle.

Qu'est-ce qui vous enthousiasme aujourd'hui ?

Je suis enthousiaste pour l'avenir, les opportunités de pouvoir être représenté dans la mode et les médias. Je suis excitée de faire partie du changement que nous essayons tous de faire dans l'industrie mais aussi dans le monde.

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