GRACEVICTORIALONDON Translated by Jordan Riviere
Fashion doesn’t always have to be so serious. Despite the stoicism that many designers adopt in their philosophy, young artists like Grace Cowley look to playfulness and the abandoned innocence of childhood for inspiration. Recently graduated from the London College of Fashion, Grace is focused on building her young brand, GraceVictoriaLondon.
The latest collection, “025,” addresses the use of fur in the fashion industry. A jacket shaped like a giant teddy bear depicts the destruction of one of the dearest symbols for early youth. The death of nostalgia invokes remorse as we abandon some of our fondest memories, and the emotions they harbor. A future without remorse for the insistence of endless advancement will undoubtedly lead to neglect of the details that make life worthwhile. An appreciation for naiveté and innocence are the backbone of Grace’s designs, and her brand serves as a reminder that there is still room for lighthearted and whimsical fun.
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https://www.instagram.com/gracevictorialondon/
Curator Nash Hill
(All images courtesy of GraceVictoriaLondon)
Where are you from?
I am from Surrey, currently living in London
What encouraged you to pursue design?
I guess I naturally fell into it. I learned how to sew at a very young age after I received my first sewing machine when I was 11 years old. At that time I used to design and make dresses for my teddy bears and dolls, and whenever someone asked me what I wanted to be when I grew up I’d always say ‘a fashion designer.’
How would you describe your style as a designer?
I would say my style is very nostalgic, fun, and playful. Children’s wear for adults. And a lot of fluff!
What are some of the key inspirations that influence your work?
Many of my inspirations come from my childhood. I think there’s a sense of freedom, expression, and imagination that disappears as we grow up. I’m bringing that back a little in my creations. For the giant teddy bear jacket, I wanted to create a ‘soft structure’. A mix of wadding and stuffing created the volume I needed whilst keeping it soft and squishy, just like a teddy.
How did your experience at the London College of Fashion shape your creative process?
They helped me understand the direction that I wanted to take my brand. I learned a lot about how to push my design process so I could be the best designer I could and to be unafraid of failures.
What were you trying to communicate with the latest 'Teddy Bear' collection?
025 was a statement against the unethical nature of the fur industry. The collection provides an alternative world in which a beloved childhood companion becomes the 25th bear to be turned into a fashion item. I wanted to challenge people’s perspective of animals used for comfort and companionship, such as pets or stuffed toys, versus animals used for products, such as in the fur, meat, and dairy industries.
What excites you about fashion?
The creativity. How a garment can have a deeper meaning and be more of an art form than a piece of clothing. As well as how inspiration can be found anywhere from an object to a memory.
If you could dress anyone in the world, who would it be?
I’d love to dress Zendaya, maybe Melanie Martinez or Trixie Mattel.
How important is sustainable/ethically made fashion and where does that fit in terms of your own design process?
Very. I think it’s important to slow down fashion. I make all my collections myself, in my studio, in small quantities. Ensuring I create as little waste as possible. As well as using deadstock fabrics for upcycling old clothing and textiles.
How is our modern world shaping the future of fashion? Where do we go from here?
I’d love the fashion industry to become more sustainable and ethical. People are becoming more conscious of where their clothes come from and what their money is supporting. It’s important to bring to light the unethical and unsustainable practices within the fashion industry. Especially in fast fashion. We need to slow down and start supporting small independent businesses instead of big companies.
We’re seeing the fashion world becoming more size-inclusive. How important is size inclusivity to you, as well are shifting beauty standards?
Every race, size, and gender should be able to enjoy and be a part of fashion. Beauty doesn’t have one size! Inclusivity is very important to me. For too long fashion has had one version of beauty and it’s about time we change that. I love seeing more and more people experimenting with clothing that they may not have had access to before or didn’t feel confident wearing because of social norms.
What should we hope to see from you in the next few years?
I plan to keep working on collections and continue to grow my slow fashion brand. I’m currently developing a collection inspired by Roald Dahl’s Charlie and the Chocolate Factory so think sweets, cakes, and wacky inventions.
La mode n'a pas toujours besoin d'être aussi sérieuse. Malgré le stoïcisme que de nombreux stylistes adoptent dans leur philosophie, de jeunes artistes comme Grace Cowley cherchent l'inspiration dans le jeu et l'innocence abandonnée de l'enfance. Récemment diplômée du London College of Fashion, Grace se concentre sur la création de sa jeune marque, GraceVictoriaLondon.
La dernière collection, "025", traite de l'utilisation de la fourrure dans l'industrie de la mode. Une veste en forme d'ours en peluche géant représente la destruction de l'un des symboles les plus chers à la jeunesse. La mort de la nostalgie suscite des remords alors que nous abandonnons certains de nos souvenirs les plus chers et les émotions qu'ils recèlent. Un avenir sans remords pour l'insistance d'un progrès sans fin conduira sans doute à négliger les détails qui font que la vie vaut la peine d'être vécue. L'appréciation de la naïveté et de l'innocence est la colonne vertébrale des créations de Grace, et sa marque rappelle qu'il y a encore de la place pour les plaisirs légers et fantasques.
Suivez-la ici...
https://www.instagram.com/gracevictorialondon/
Curateur : Nash Hill
(Toutes les images sont tirées de GraceVictoriaLondon)
D'où venez-vous ?
Je viens de Surrey et je vis actuellement à Londres.
Comment vous êtes-vous retrouvée dans le stylisme ?
Je suppose que je suis naturellement tombé dedans. J'ai appris à coudre très jeune après avoir reçu ma première machine à coudre à l'âge de 11 ans. À cette époque, je dessinais et fabriquais des robes pour mes ours en peluche et mes poupées, et chaque fois que quelqu'un me demandait ce que je voulais faire quand je serais grande, je répondais toujours « styliste ».
Comment votre expérience au London College of Fashion a-t-elle influencé votre processus de création ?
Ils m'ont aidé à comprendre la direction que je voulais donner à ma marque. J'ai beaucoup appris sur comment accélérer mon processus de création afin de devenir la meilleure designer possible et de ne pas avoir peur des échecs.
Qu'essayiez-vous de communiquer avec la dernière collection « Teddy Bear » ?
025 était une déclaration contre la nature non éthique de l'industrie de la fourrure. La collection offre un monde alternatif dans lequel un compagnon d'enfance bien-aimé devient le 25e ours à être transformé en article de mode. Je voulais remettre en question le point de vue des gens sur les animaux utilisés pour le confort et la compagnie, comme les animaux de compagnie ou les jouets en peluche, par rapport aux animaux utilisés pour des produits, comme dans les industries de la fourrure, de la viande et des produits laitiers.
Qu'est-ce qui vous passionne dans la mode ?
La créativité. Comment un vêtement peut avoir une signification plus profonde et être plus une forme d'art qu'un morceau de vêtement. Et comment l'inspiration peut se trouver n'importe où, d'un objet à un souvenir.
Si vous pouviez habiller n'importe qui dans le monde, qui serait-ce et pourquoi ?
J'aimerais bien habiller Zendaya, peut-être Melanie Martinez ou Trixie Mattel.
Quelle est l'importance de la mode durable/éthique et quelle est sa place dans votre propre processus de conception ?
Elle est très importante. Je pense qu'il est important de ralentir la mode. Je fais toutes mes collections moi-même, dans mon atelier, en petites quantités. En veillant à créer le moins de déchets possible. Ainsi que l'utilisation de tissus morts pour le recyclage de vieux vêtements et textiles.
Comment notre monde moderne façonne-t-il l'avenir de la mode ? Vers quoi nous dirigeons-nous à présent ?
J'aimerais que l'industrie de la mode devienne plus durable et plus éthique. Les gens sont de plus en plus conscients de la provenance de leurs vêtements et de ce que leur argent permet de financer. Il est important de mettre en lumière les pratiques non éthiques et non durables au sein de l'industrie de la mode. Surtout dans la mode rapide. Nous devons ralentir et commencer à soutenir les petites entreprises indépendantes plutôt que les grandes entreprises.
Le monde de la mode devient de plus en plus inclusif en termes de taille. Quelle est pour vous l'importance de l'inclusion, ainsi que de l'évolution des critères de beauté ?
Toutes les races, tailles et sexes devraient pouvoir profiter de la mode et en faire partie. La beauté n'a pas de taille unique ! L'inclusion est très importante pour moi. Pendant trop longtemps, la mode a eu une seule version de la beauté et il est temps de changer cela. J'aime voir de plus en plus de personnes expérimenter des vêtements auxquels elles n'avaient pas accès auparavant ou qu'elles ne se sentaient pas à l'aise de porter en raison des normes sociales.
Que pouvons-nous attendre de vous dans les prochaines années ?
Je compte continuer à travailler sur les collections et à développer ma marque de mode lente. Je développe actuellement une collection inspirée de Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl, alors pensez bonbons, gâteaux et inventions farfelues.