Why we should stop using BMI Writer and Translator: Laurisa Sastoque
Vivian Eyo-Ephraim. Image from Twitter. Cover.
The influence of weight in a person’s health is a relationship that medical professionals still struggle to understand. Defining obesity as a weight class that is linked to health problems carries all sorts of shortcomings and inaccuracies, especially as it fails to consider diverse factors such as muscle mass and fat distribution. The prevalent use of the Body Mass Index (BMI), which attempts to simplify said relationship to a mathematical formula, exemplifies the flawed consideration that many medical institutions have of a patient’s body, as well as the continued use of eurocentric standards in defining health.
The Body Mass Index (BMI) is a measurement equal to a person’s to weight over their height squared, which classifies individuals in underweight, healthy, overweight, obese, and morbidly obese categories. The system was created in the 1830s by Belgian mathematician and statistician Adolphe Quetelet, who analyzed a number of European men of different age groups in order to find the “average man.” He developed the Quetelet Index as a population tool to aid the government in allocation of resources.
Denise Bidot. Image from Business Insider
In 1972, the measure was adopted by American physiologist Ancel Keys and renamed the Body Mass Index (BMI). To this day, the measure is still considered a valid measurement by institutions such as the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) due to its “moderate” reliability and simple character.
Earlier this year in July, Christine Byrne from the Huffington Post wrote an article titled “The BMI Is Racist And Useless. Here's How To Measure Health Instead.” Byrne pointed out the largely male European sample on which Quetelet’s study was conducted, and how this fails to take into account the racial, ethnic, and gender differences that exist in weight consideration. Moreover, the article emphasizes the BMI’s role in perpetuating racist standards and aggressions towards people of color.
The controversy regarding BMI is far from new. For years, it has been criticized for its failure to differentiate between body fat and lean muscle, to account for loss of bone density with age, and to consider body composition differences across peoples such as South East Asians and Polynesians.
Neha Parulkar. Image from dailyO.
Although the CDC highlights the BMI’s usefulness as a screening method rather than a diagnosis, the problem lies in that the BMI is often given more importance, both in the medical field and in society’s standards, than it is qualified for. Patients are often denied treatment, or provided with an incorrect treatment altogether, because of their BMI.
As described in Stephen Humphreys’ study “The Unethical Use of BMI in contemporary general practice,” type 2 diabetes is prevalent among Asians living in the West. Due to differences in body composition, Asian bodies tend to have higher body fat percentages at lower BMIs. Since patients are expected to attain to Western standards, they are often denied treatment until they reach a certain BMI, which puts them at high risk for disease.
The consequences of BMI’s inaccuracy are not limited to medical practice. As Maya Lorde wrote for The Mighty, a high BMI caused her to be turned down for life insurance before the Affordable Care Act (ACA) and forced her to pay an elevated price to health insurance companies. As a Black woman with an extensive experience in determining her healthy weight, she found it particularly unjust that a “screening test” was used to define her health. Lorde described these kinds of instances as part of the “Black Tax.”
Danielle Brooks. Photo by Diego Uchitel.
Not only does the inaccuracy of the BMI fail to determine health adequately for a diversity of bodies, but it also completely disregards external factors that should be taken into consideration when studying health, such as the effects of racism. A study published in 2016 titled “Coping With Perceived Racism: A Significant Factor in the Development of Obesity in African American Women?” found that there is an increased risk of obesity in African American women due to the behavioral coping responses to perceived racism.
As Maya Lorde explained, this results problematic to the extent that doctors often send patients with high BMIs into dieting programs before listening to their other requirements and situations. This prevents adequate tackling of health issues and perpetuates a non-holistic approach to health.
Many argue that the BMI should not be disposed of because of its accessibility and “moderate” accuracy. However, this stance fails to take into account the many individuals and groups that are hurt by the prevalent use of BMI as a valid health determinant. Instead of conforming to a centuries-old system that carries obsolete standards and generalizations, it is imperative to invest in research that allows for a better understanding of weight and health, as well as an approach to obesity that addresses prejudices, instead of furthering them.
Pourquoi nous devons arrêter d'utiliser l'IMC
ÉCRIVAINE ET TRADUCTRICE : Laurisa Sastoque
Vivian Eyo-Ephraim. Image de Twitter. Couverture.
L'influence du poids sur la santé d'une personne est une relation que les professionnels de la médecine ont encore du mal à comprendre. Définir l'obésité comme une classe de poids liée à des problèmes de santé comporte toutes sortes de lacunes et d'inexactitudes, d'autant plus qu'elle ne tient pas compte de divers facteurs tels que la masse musculaire et la répartition des graisses. L'utilisation répandue de l'indice de masse corporelle (IMC), qui tente de simplifier cette relation à une formule mathématique, illustre la considération erronée que de nombreuses institutions médicales ont du corps d'un patient, ainsi que l'utilisation continue de normes euro-centriques dans la définition de la santé.
L'indice de masse corporelle (IMC) est une mesure égale au poids d'une personne sur le carré sa taille, qui permet de classer les individus dans les catégories suivantes : sous poids, poids idéal, surpoids, obésité et obésité sévère. Le système a été créé dans les années 1830 par le mathématicien et statisticien belge Adolphe Quetelet, qui a analysé un certain nombre d'hommes européens de différentes tranches d'âge afin de trouver "l'homme moyen". Il a développé l'indice Quetelet comme un outil de population pour aider le gouvernement dans l'allocation des ressources.
Denise Bidot. Image de Business Insider
En 1972, la mesure a été adoptée par le physiologiste américain Ancel Keys et rebaptisée indice de masse corporelle (IMC). À ce jour, cette mesure est toujours considérée comme une mesure valable par des institutions telles que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) en raison de sa fiabilité "modérée" et de son caractère simple.
En juillet dernier, Christine Byrne, du Huffington Post, a écrit un article intitulé “The BMI Is Racist And Useless. Here's How To Measure Health Instead.” Byrne a souligné l'échantillon européen majoritairement masculin sur lequel l'étude de Quetelet a été menée, et comment cela ne tient pas compte des différences raciales, ethniques et de genre qui existent dans la prise en compte du poids. De plus, l'article souligne le rôle de l'IMC dans la perpétuation des normes racistes et des agressions envers les personnes de couleur.
La controverse concernant l'IMC est loin d'être nouvelle. Pendant des années, elle a été critiquée pour son incapacité à différencier la graisse corporelle du muscle maigre, à prendre en compte la perte de densité osseuse avec l'âge et à considérer les différences de composition corporelle entre des peuples tels que les Asiatiques du Sud-Est et les Polynésiens.
Neha Parulkar. Image de dailyO.
Bien que le CDC souligne l'utilité de l'IMC comme méthode de dépistage plutôt que de diagnostic, le problème réside dans le fait que l'IMC se voit souvent accorder plus d'importance, tant dans le domaine médical que dans les normes de la société, qu'il n'en a les qualités requises. Les patients se voient souvent refuser un traitement, ou reçoivent un traitement tout à fait incorrect, en raison de leur IMC.
Comme le décrit l'étude de Stephen Humphreys “The Unethical Use of BMI in contemporary general practice”, le diabète de type 2 est très répandu chez les Asiatiques vivant en Occident. En raison des différences de composition corporelle, les corps asiatiques ont tendance à avoir des pourcentages de graisse corporelle plus élevés pour des IMC plus faibles. Comme les patients sont censés atteindre les normes occidentales, on leur refuse souvent le traitement jusqu'à ce qu'ils atteignent un certain IMC, ce qui les expose à un risque élevé de maladie.
Les conséquences de l'inexactitude de l'IMC ne se limitent pas à la pratique médicale. Comme Maya Lorde l'a écrit dans The Mighty, un IMC élevé lui a valu de se voir refuser une assurance vie avant l'adoption de la loi sur les soins abordables (ACA) et l'a obligée à payer un prix élevé aux compagnies d'assurance maladie. En tant que femme noire ayant une grande expérience dans la détermination de son poids santé, elle trouvait particulièrement injuste qu'un "test de dépistage" soit utilisé pour définir sa santé. Lorde a décrit ce genre de cas comme faisant partie de la “Black Tax”.
Danielle Brooks. Photo de Diego Uchitel.
Non seulement l'inexactitude de l'IMC ne permet pas de déterminer la santé de manière adéquate pour une diversité de corps, mais elle ignore aussi complètement les facteurs externes qui devraient être pris en considération lors de l'étude de la santé, tels que les effets du racisme. Une étude publiée en 2016 intitulée “Coping With Perceived Racism: A Significant Factor in the Development of Obesity in African American Women?” a révélé qu'il existe un risque accru d'obésité chez les Afro-Américaines en raison des réactions comportementales d'adaptation au racisme perçu.
Comme l'a expliqué Maya Lorde, ce résultat est problématique dans la mesure où les médecins envoient souvent les patients ayant un IMC élevé dans des programmes de régime avant d'écouter leurs autres besoins et situations. Cela empêche de s'attaquer de manière adéquate aux problèmes de santé et perpétue une approche non holistique de la santé.
Nombreux sont ceux qui affirment qu'il ne faut pas se débarrasser de l'IMC en raison de son accessibilité et de sa précision "modérée". Toutefois, cette position ne tient pas compte des nombreux individus et groupes qui sont lésés par l'utilisation courante de l'IMC comme déterminant valable de la santé. Au lieu de se conformer à un système vieux de plusieurs siècles, qui comporte des normes et des généralisations obsolètes, il est impératif d'investir en investigation qui améliore la compréhension du poids et la santé, et aussi en un approche à l'obésité qu'adresse les préjugés en lieu de les promouvoir.