How to Help a Rape Victim, And Not Blame Her by Alex Birk Translated by Jordan Riviere
Image Twitter: @AnOnDiVbYzEro
What were you wearing? How much did you have to drink? Why didn't you say anything before? Why did you go there? These are the questions every rape victim hears when she comes forward with her story. Mothers, sisters, best friends, the closest people we have, shower us with these insensitive and painful questions instead of showing support.
Listen to them
Let the victim talk about her experience, don’t interrupt or ask many questions. Rape victims lose the sense of safety and feel powerless, on top of that they have this secret they feel ashamed of. So, by talking about it and sharing their story, they take the power back – help them with it.
Refrain from physical contact unless they ask you for it. Try to give them space and let them talk at their own pace. Don’t get angry at the perpetrator, you are trying to make your friend feel better, not fix the situation.
Believe them
Rape victims don’t lie, why would they? The FBI estimates show that only 2% of reported rapes are false. On the other hand, rape is an extremely under-reported crime, so we should take each case very seriously.
It’s not their fault
Rape doesn’t happen to “certain types of women” – they get assaulted regardless of age, race, religion, occupation. It doesn’t matter how they look or what they wear because rape is about power and dominance, not about sexual attraction.
Don’t blame them
If they went to their date’s room after the evening spent together, it doesn’t mean that they “asked for it”. You can say no at any point, consent is retractable. Date rapes happen much more frequently than you might think: they make up for 50-75% of all reported rapes. Moreover, alcohol intoxication does not excuse perpetrators, they are still responsible for their actions and obligated to ask for consent.
Don’t question the victim’s actions, show support, and love. They did everything they could to mitigate the situation, judging them will not accomplish anything good.
Respect their decisions
If the victim doesn’t want to report the crime, don’t try to convince them otherwise. Victims feel ashamed and powerless, they know they will face a lot of criticism and distrust if they report. Very often rape victims blame themselves for what had happened. They say they might have given some signals, flirted, sent the perpetrator a wrong message. After the assault, they feel responsible and ashamed of what happened to them. So, if your friend doesn’t want to go to the police at the moment, don’t interfere.
Rape victims need support, unconditional love, and understanding. They feel powerless and humiliated, so they need someone to be there and to listen. If your friend is ready to share this story with you, it means that the trust is already there, so don’t break it.
Written by Alex Birk
Comment aider une victime de viol et ne pas la blâmer par Alex Birk -Traduit par Jordan Riviere
Image de Twitter : @AnOnDiVbYzEro
Que portiez-vous ? Combien de verres avez-vous bu ? Pourquoi n'avez-vous rien dit avant ? Pourquoi êtes-vous allée là-bas ? Ce sont les questions que chaque victime de viol entend quand elle raconte son histoire. Les mères, les sœurs, les meilleures amies, les personnes les plus proches que nous ayons, nous inondent de ces questions insensibles et douloureuses au lieu de nous soutenir.
Écoutez-les
Laissez la victime parler de son expérience, ne l'interrompez pas et ne lui posez pas beaucoup de questions. Les victimes de viols perdent le sentiment de sécurité et se sentent impuissantes, en plus d'avoir ce secret dont elles ont honte. Alors, en en parlant et en partageant leur histoire, elles reprennent le pouvoir - aidez-les.
Abstenez-vous de tout contact physique à moins qu'elles ne vous le demandent. Essayez de leur donner de l'espace et laissez-les parler à leur propre rythme. Ne vous fâchez pas contre l'agresseur, vous essayez de faire en sorte que votre ami se sente mieux, pas d'arranger la situation.
Croyez-les
Les victimes de viol ne mentent pas, pourquoi le feraient-elles ? Les estimations du FBI montrent que seuls 2% des viols signalés sont faux. D'autre part, le viol est un crime extrêmement sous-déclaré, nous devons donc prendre chaque cas très au sérieux.
Ce n’est pas de leur faute
Le viol n'arrive pas à "certains types de femmes" - elles sont agressées quels que soient leur âge, leur race, leur religion ou leur profession. Leur apparence et leurs vêtements n'ont aucune importance, car le viol est une question de pouvoir et de domination, et non d'attirance sexuelle.
Ne leur en voulez pas
S'ils sont allés dans la chambre de leur rencard après la soirée passée ensemble, cela ne signifie pas qu'ils "veulent le faire". Vous pouvez dire non à tout moment, le consentement est rétractable. Les viols commis par une connaissance sont beaucoup plus fréquents que vous ne le pensez : ils représentent 50 à 75% de tous les viols signalés. De plus, l'intoxication alcoolique n'excuse pas les auteurs, ils sont toujours responsables de leurs actes et obligés de demander le consentement.
Ne remettez pas en question les actes de la victime, montrez-lui votre soutien et votre amour. Elles ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour atténuer la situation, en jugeant qu'elles n'accompliront rien de bon.
Respectez leur décisions
Si la victime ne veut pas signaler le crime, n'essayez pas de la convaincre du contraire. Les victimes se sentent honteuses et impuissantes, elles savent qu'elles seront confrontées à de nombreuses critiques et à de la méfiance si elles signalent le crime. Très souvent, les victimes de viol s'accusent elles-mêmes de ce qui s'est passé. Elles disent qu'elles ont peut-être donné des signaux, flirté, envoyé un mauvais message à l'auteur du crime. Après l'agression, elles se sentent responsables et ont honte de ce qui leur est arrivé. Donc, si votre amie ne veut pas aller à la police pour le moment, n'intervenez pas.
Les victimes de viol ont besoin de soutien, d'amour inconditionnel et de compréhension. Elles se sentent impuissantes et humiliées, elles ont donc besoin que quelqu'un soit là et les écoute. Si votre ami est prêt à partager cette histoire avec vous, cela signifie que la confiance est déjà là, alors ne la brisez pas.
Écrit par Alex Birk