What Is Gaslighting and What Makes Trump the Gaslighter In Chief? by Alex Birk Translated by Jordan Riviere
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Gaslighting is a form of psychological manipulation with the purpose of making the other person question their perception, memory, judgment. The first time this term was mentioned in the mass media was in the 1930s but it goes back to a British play. Even though this term is relatively new, people have been gaslighting and have been gaslighted since the beginning of humanity. But what does it have to do with Trump?
Do you remember “the perfect call”? Even after the details of the call with President Zelensky have been made public, Trump still repeated relentlessly: “it was a perfect call”. Why did he continue saying it? Because that’s one the tricks of how to make people doubt their sanity. You hear it once, twice, ten times, fifty times, and at some point, the only association with the story will be the word “perfect”, and not the allegations, power abuse, and impeachment.
When the infamous conversation on the campaign bus between Trump and television host Billy Bush has been leaked, the President did not apologize, he used a much more efficient technique. He claimed he was not perfect and never pretended to be perfect. Although the problem with Trump is not his imperfection, rather than misogyny, racism, sexism, and many more isms, this way he is distracting his audience from the main point. If we accept this kind of behavior as mere imperfection, we will not be able to even start to tackle these relevant problems.
On top of that, he was using the “we have bigger problems” argument to emphasize how unimportant his sexual assault was. He called it foolish locker room talk and did not acknowledge the seriousness of the allegations. As a matter of fact, by calling it “locker room talk” and saying “boys will be boys” he normalizes such behavior and exonerates misogynists and sexists from responsibility.
In the pursuit of discredit of his opponent, Hillary Clinton, Trump has mentioned many times that she “playing the woman’s card”. When people reduce a serious issue to “woman’s card” or “race card”, it creates an idea that the problem is not real and only exists to get special treatment. Every time Hillary talked about gender issues, Trump considered it as a strategy to win the election, as if women gain something from bringing up issues of sexism, especially, in politics.
“We can’t afford to be politically correct,” said Trump trying to protect his view of Muslims as terrorists. Trump has spoken to many people who felt similarly, however, were stopped by social norms. Now, they feel free to say whatever they want and to act however they please. Political correctness is not a threat to the freedom of speech, it is simply a tool to ensure a mutually considerate society.
Gaslighting 101:
When a person starts to use the “I am not perfect” argument as a defense strategy, be skeptical.
When your partner tries to convince you that your problems are irrelevant in comparison with starving children in Africa, be cautious.
When your friend says that boys are boys, and they will never change, do not accept it as a norm.
When your partner implies that you are bringing up a subject only to receive pity and sympathy, question your partner’s intentions rather than the seriousness of the issue.
When a person uses the “harm” of political correctness as an excuse to be hateful and say hurtful things, walk away.
By Alex Birk https://itsuckstobeunheard.blogspot.com/
Qu'est-ce que mener en bateau et qu'est-ce qui fait de Trump un des meilleurs bateleurs ? par Alex Birk -Traduit par Jordan Riviere
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Mener en bateau quelqu'un, c'est le manipuler psychologiquement pour l'amener à remettre en question sa perception, sa mémoire, son jugement. L’expression française remonte au Moyen Âge et tient son origine du mot "bateleur" désignant à l’époque un saltimbanque. Son équivalent anglais "gaslight" est un terme relativement récent (des années 1930), mais les gens pratiquent cette manipulation depuis bien plus longtemps que la création de ses désignations française et anglaise, depuis le début de l'humanité. Mais quel est donc le rapport avec Trump ?
Vous souvenez-vous de cet appel téléphonique "parfait" ? Même après que les détails de l'appel avec le président Zelensky ont été rendus publics, Trump a continué à répéter sans relâche : "c'était un appel parfait". Pourquoi a-t-il continué à le dire ? Parce que c'est une des astuces pour faire douter les gens de leur santé mentale. Vous l'entendez une fois, deux fois, dix fois, cinquante fois, et à un moment donné, la seule association avec l'histoire sera le mot "parfait", et non les allégations, l'abus de pouvoir et la mise en accusation.
Lorsque la tristement célèbre conversation dans le bus de campagne entre Trump et le présentateur de télévision Billy Bush a été divulguée, le président n'a pas présenté d'excuses, il a utilisé une technique beaucoup plus efficace. Il a affirmé qu'il n'était pas parfait et n'a jamais prétendu l'être. Bien que le problème avec Trump ne soit pas son imperfection, mais plutôt la misogynie, le racisme, le sexisme et bien d'autres mots en -ismes, il détourne ainsi l'attention de son public du sujet principal. Si nous acceptons ce genre de comportement comme une simple imperfection, nous ne pourrons jamais commencer à nous attaquer à ces problèmes importants.
De plus, il utilisait l'argument "nous avons de plus gros problèmes" pour souligner le peu d'importance de son agression sexuelle. Il a qualifié ce sujet de "bête conversation de vestiaire" et n'a pas reconnu la gravité des allégations. En fait, en appelant cela une "conversation de vestiaire" et en disant "les garçons restent des garçons", il normalise un tel comportement et exonère les misogynes et les sexistes de toute responsabilité.
Dans la poursuite du discrédit de son adversaire, Hillary Clinton, Trump a mentionné à plusieurs reprises qu'elle "jouait la carte de la femme". Lorsque les gens réduisent un problème sérieux à la "carte de la femme" ou à la "carte de la race", cela crée l'idée que le problème n'est pas réel et n'existe que pour obtenir un traitement spécial. Chaque fois qu'Hillary parlait de questions spécifiques au sexe, Trump considérait cela comme une stratégie pour gagner les élections, comme si les femmes gagnaient quelque chose à soulever des questions de sexisme, en particulier en politique.
"Nous ne pouvons pas nous permettre d'être politiquement corrects", a déclaré M. Trump en essayant de protéger sa vision des musulmans en tant que terroristes. Trump s'est entretenu avec de nombreuses personnes qui pensaient la même chose, mais qui ont été arrêtées par les normes sociales. Maintenant, ils se sentent libres de dire ce qu'ils veulent et d'agir comme ils le souhaitent. Le politiquement correct n'est pas une menace pour la liberté d'expression, c'est simplement un outil pour garantir une société mutuellement respectueuse.
Le B.A.-BA du batelage ou menage en bateau :
Lorsqu'une personne commence à utiliser l'argument "je ne suis pas parfait" comme stratégie de défense, soyez sceptique.
Lorsque votre partenaire tente de vous convaincre que vos problèmes sont sans importance par rapport aux enfants qui meurent de faim en Afrique, soyez prudent.
Lorsque votre ami vous dit que les garçons restent des garçons et qu'ils ne changeront jamais, ne l'acceptez pas comme une norme.
Lorsque votre partenaire laisse entendre que vous abordez un sujet dans le seul but de recevoir de la pitié et de la sympathie, remettez en question ses intentions plutôt que la gravité du problème.
Lorsqu'une personne utilise le "préjudice" du politiquement correct comme excuse pour être haineuse et dire des choses blessantes, allez-vous en.
Écrit par Alex Birk : https://itsuckstobeunheard.blogspot.com/
